L’église Saint-Pierre de Châteaubourg

Le clocher est visible de loin et domine la ville et ses environs depuis longtemps. L’église Saint-Pierre a conservé son impact dans le paysage local depuis plus d’un siècle. C’est en effet en 1888 que le Conseil de Fabrique décide de confier à Arthur Régnault, l’architecte du diocèse, le projet d’une nouvelle construction. Son plan est accepté et les travaux commencent en octobre 1889, avant la bénédiction de la première pierre le 13 mars 1890. Pour l’anecdote, les pierres sont extraites de la carrière de La Bouëxière. Rapidement, les habitants découvrent son aspect de citadelle, Arthur Régnault ayant voulu honorer la cité de Châteaubourg qui n’avait plus de château depuis longtemps ! Le gros-œuvre est terminé le 28 mars 1893, mais faute de finances les cloches attendront 1894. Les travaux des boiseries et la construction du maître autel ont lieu en 1911, l’église devant accueillir l’important congrès eucharistique de 1913.

Des travaux d’entretien se poursuivent au fil des ans, l’église étant devenue depuis 1905 propriété de la commune. Lors des bombardements de l’été 1944, l’église est épargnée. Les habitants ne l’oublieront pas : le 9 mai 1945, le lendemain de l’armistice, les hommes portent Notre Dame de Boulogne en procession et défilent pieds nus dans les rues. Le centenaire est fêté en 1992 avec la décision d’installer l’orgue actuel. L’église de Châteaubourg a donc traversé l’histoire locale du XVème siècle – date de construction de la précédente église beaucoup plus petite – à celle dessinée par Arthur Régnault.

 

Arthur Régnault (1839 – 1932) : architecte de référence dans le diocèse
Châteaubourg, Châteaugiron, Noyal-sur-Vilaine, Cesson-Sévigné… Toutes ces églises du secteur sont signées Arthur Régnault avec parfois ces clochers atypiques comme à Ossé. On considère qu’entre 1865 et 1930, il a construit, agrandi, modifié et restauré plus de 150 édifices publics ou privés en Ille-et-Vilaine et au-delà. À l’époque c’était l’Architecte en titre du diocèse qui fit appel à lui aussi pour construire la chapelle du petit séminaire à Châteaugiron. Certains de ses plans ont même été exportés au Canada et au Québec.

 

L’église Saint-Martin de Broons-sur-Vilaine

Cet édifice religieux a été réalisé en plusieurs étapes. En arrivant dans la commune en 1825, le recteur M. Daniel, lance la construction de la sacristie d’après des plans qu’il a dessiné lui-même. Cette sacristie est bénie en septembre 1927. Le recteur n’en reste pas là et s’attaque au clocher qu’il fait enlever pour bâtir une tour, achevée en août 1828. En 1843, souhaite reconstruire l’église qu’il trouve trop petite. Contre l’avis de certains paroissiens, et sans architecte ni autorisation administrative, les travaux démarrent, bientôt perturbés par le sous-préfet qui demande que les formalités soient dûment remplie quant à cette construction. Le recteur Daniel fait fit de ces requêtes et poursuit avec entêtement le chantier, qui, en 1844, s’achève rapidement pour éviter de nouvelles surprises !

Source : Châteaubourg, d’hier à aujourd’hui, Claude Banquetel et l’association Chemin Faisant, 2016

Photo à venir

 

L’église de Saint-Melaine

La sacristie et la tour de l’église actuelle ont été construites en 1628 et 1632. Une chapelle a été dédiée à Saint Nicolas en 1643. Quant à la nef, elle date de 1856. On y trouve un retable en bois sculpté, portant le blason de Brignon, l’un des financeurs de l’église.

 

 

 

 

La chapelle Sainte-Anne

La chapelle Sainte-Anne a fêté ses 70 ans le 23 juillet 2017. Ce petit édifice religieux, à l’histoire récente, a été construit pour exaucer un vœu quand le danger venait du ciel à Châteaubourg, lors de la seconde Guerre Mondiale. Le chanoine Fayel, lance une promesse aux fidèles angoissés le 30 juillet 1944 : « si notre paroisse échappe au fléau dévastateur de la guerre nous faisons à Dieu le vœu d’édifier un monument commémoratif où nous nous rendrons chaque année en procession ». Châteaubourg échappe au pire et les habitants vont concrétiser le vœu de leur curé. Une souscription réunit les fonds nécessaires tandis que la famille Pannetier offre le terrain pour construire le nouveau bâtiment. Les travaux démarrent en décembre 1945. La chapelle terminée, la statue de Sainte Anne trône au-dessus de l’autel et le petit édifice est béni à Pâques 1947. Au fil des années, une restauration devient nécessaire. Pour cela, une souscription est lancée et la restauration est achevée en 2002 à l’occasion des 20 ans du jumelage avec Iffeldorf.

 

 

 

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