Culture et Loisirs

Publié le jeudi 17 juillet 2025

La Ville de Châteaubourg est heureuse de proposer pour la cinquième année un événement original. Un moment de (re)découverte et d’escapade au cœur de l’œuvre passionnante de Mozart : La Flûte Enchantée !

Un opéra mythique

Mystérieuse et fascinante, La Flûte Enchantée est le dernier opéra composé par Mozart, et sans doute son œuvre la plus populaire. Créée en 1791, l’œuvre navigue entre conte initiatique, farce et quête philosophique. Des rires, de l’émotion, du mystère et une musique telle que seul Mozart savait l’écrire !

L’histoire ? Tamino, jeune prince égyptien, reçoit une mission : libérer la fille de la Reine de la Nuit, prisonnière du redouté Sarastro. Mais les apparences sont trompeuses. Et le Bien n’est pas toujours là où on l’attend… Avec lui Papageno, un oiseleur poltron, une flute magique et un carillon : l’aventure peut commencer !

Un spectacle pour tous, qui mise sur la transmission

La signature demeure fidèle : des chanteurs lyriques et une pianiste professionnels et des comédiens dont la mission est de rendre le tout accessible. 10 artistes seront donc présents sur scène. La mise en scène proposera de (re)découvrir l’œuvre au travers de ses airs les plus célèbres, en suivant un dialogue engagé entre un père et son enfant. Ceux-ci cheminant dans l’œuvre permettent d’ouvrir sur des tableaux chantés et d’amener le public à saisir toute la richesse des morceaux.

 

Pratique

Que vous soyez novice ou amateur de théâtre classique, ce spectacle est fait pour vous. La mise en scène orchestrée par une conteuse rend ce spectacle accessible à tous.

  • Dimanche 7 septembre, à 15h au parc Ar Milin’
  • Durée du spectacle : 1h30 avec entracte.
  • Spectacle conseillé à partir de 8 ans.
  • En cas d’intempéries, l’événement se déroulera salle La Clé des Champs.

 

Billetterie

Billetterie sur my.weezevent.com

À partir de 18 ans : 10 € + 0,99 € (part du prestataire Weezevent à régler en plus)

Gratuit pour les moins de 18 ans

– Contrôle de billetterie : nous vous invitons à vous présenter entre 15 et 30 minutes avant la représentation.

– Vente sur place le jour J, s’il reste des places (jauge limitée). Nous vous recommandons d’acheter vos billets à l’avance.

 

Les artistes

Choisis pour leurs qualités théâtrales, vocales et musicales, leur notoriété et leur qualité de présence scénique, les artistes possèdent une expérience confirmée et reconnue dans le monde lyrique.

Brigitte Clair

« La Présence Parfaite »

Pianiste et cheffe de chant

Pilier indispensable, autant en répétition que sur scène, notre pianiste réalise à chaque fois une performance de haute voltige : être parfaitement là, tout en donnant l’impression de se faire oublier. Oui, c’est un super-pouvoir. Le jeu est toujours juste, sincère ; le toucher, lui, change de masque selon l’humeur : tantôt fulgurant, tantôt caresse, parfois lyrique, parfois espiègle… voire les quatre à la fois quand la partition l’exige ! Sa présence douce mais redoutablement exigeante est, quoi qu’il arrive, un véritable cadeau offert à nos chanteurs… et donc à nos oreilles (merci pour elles).

Pianofortiste et cheffe de chant pour l’Armide de Gluck (production des Talens Lyriques à l’Opéra comique, avec Christophe Rousset et Véronique Gens – rien que ça). Elle enchaîne avec Djamileh de Bizet, où elle assure tout à la fois direction artistique, piano, et soutien moral aux chanteurs. Avec The Rake’s Progress de Stravinsky, elle ajoute le clavecin à son arsenal, aux côtés de J. Deroyer et D. Bobée. Et la voilà de nouveau en tournée pour La Flûte enchantée, de l’Opéra de Dijon à la Philharmonie de Paris, en passant par Caen et Limoges — elle ne marche pas, elle téléporte. Elle collabore aussi, l’air de rien, avec de grands festivals (Clermont, Lyon, Gstaad, Berlioz, La Trinité-sur-Mer…), donne des récitals en solo, en duo, en trio… et continue sa collaboration avec Philippe Jaroussky à l’Académie. Bref, elle est partout.

En Bretagne, elle mène de front plusieurs projets avec La Voce dell’Alma (Ravel, musiques nordiques, femmes de la Résurrection… il y en a pour tous les goûts), dirige le chœur Triforium à Vannes et vient tout juste de se produire au Festival de Saint-Denis avec l’Orchestre de Chambre de Paris pour la Passion selon Saint-Jean de Bach. L’été l’a ensuite conduite de la Trinité à Belle-Île-en-Mer, en passant par Carnac et la Ria d’Étel – oui, si elle ne connaissait pas déjà la région comme sa poche, on serait à deux doigts de lui créer une carte de fidélité du littoral breton.

En 2025, elle fêtera déjà sa 5ᵉ année avec l’Heure Exquise… Et, cerise sur le gâteau, elle nous dévoilera un nouveau talent : le glockenspiel. Oui, c’est sérieux. Comme quoi, une Flûte Enchantée découverte à 8 ans, ça laisse des traces. Et de belles !

 

Katell Dupin

« L’Inspirée »

Soprano

Katell Dupin est une artiste plurielle, qui jongle entre chant, théâtre et pédagogie avec la grâce d’un funambule lyrique. Sur scène, elle accroche la lumière plus sûrement qu’un panneau solaire, avec une voix chaleureuse et une présence à faire pâlir les projecteurs.

Formée au chant lyrique (HEM Genève, CRR Rennes), bardée de diplômes et de master classes (merci Ronald Klekamp), Katell aurait pu s’arrêter là. Mais non ! Curieuse insatiable, elle explore tous les répertoires : classique, jazz, comédie musicale, chanson française… Chaque note est ciselée, et aussi précise qu’un bon mot de Desproges.

Aujourd’hui, elle multiplie les aventures musicales : Vox 21 (Ensemble vocal), Joïka (duo guitare-voix jazz/chanson), Sweet Poppins (jazz vocal a cappella) et 2 Vives Voix, un spectacle jeune public malin, musical et interactif.

Et comme transmettre est chez elle un second souffle, elle donne cours et stages de chant dans le pays de Vitré (La Cabane) et au Bourgneuf-la-Foret (Manoir de la Fertré). Enthousiaste, elle enseigne comme d’autres distribuent les bonbons d’Halloween.

Côté scène, elle a récemment interprété le rôle de l’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck, et brillé avec la Cie Artémiz entre ateliers et concerts… Sans oublier notre fierté : Michaela dans Carmen à L’Heure Exquise 2024 !

Mais pas d’inquiétude : elle a promis de lever le pied en août. Juste le temps de recharger ses batteries solaires avant L’Heure Exquise 2025 !

 

Angelo Heck

« L’Expressif »

Baryton 

Il y a des voix qui frappent. D’autres qui résonnent. Et puis il y a celle d’Angelo Heck : elle raconte. Dès les premières mesures, ce baryton vous tend un monde, vous y fait entrer, vous y fait rester. La justesse du phrasé, le goût de la nuance, une diction précise sans jamais sacrifier la couleur… Il ne cherche pas à séduire, il veut vous émouvoir. Et il y parvient. L’Expressif, on vous dit.

Formé d’abord au piano, il comprend vite que sa place est du côté du souffle, du mot, du chant. Direction le CRR de Paris, puis le CNSMDP en 2024 — parcours solide, classique, exigeant. Mais chez Angelo, la rigueur n’efface pas l’audace. On le retrouve aussi bien en récital qu’en opéra liturgique, dans la sobriété d’un accompagnement orchestral ou l’authenticité d’une crèche mise en scène… toujours avec la même capacité à donner chair à la musique.

Sa voix ? Équilibrée, chaleureuse, d’une belle projection sans dureté. Son terrain ? La mélodie française, la musique sacrée, l’opéra de chambre. Ses atouts ? L’intelligence du texte, la musicalité naturelle, et un engagement scénique qui capte, même sans grand geste. On ne parie pas, on constate : Angelo Heck, c’est un baryton en pleine ascension, et ce n’est que le début !

 

Hugo Tranchant

« L’Irrésistible »

Ténor

Il entre. Il chante. Vous écoutez. Vous souriez. Vous y êtes. Hugo Tranchant détient une chose rare : une voix claire, agile, toujours maîtrisée, et une présence qui ne force rien, mais capte tout. Un ténor ? Oui. Mais surtout un acteur du son et du mot. L’un de ceux qui peuvent jouer Don Ottavio sans fadeur, Pang sans caricature, Jupiter sans lourdeur. Bref : l’Irrésistible.

Formé entre Rennes, Trieste, Toulouse, Hanovre, il débute au Capitole dès 2013 dans L’Enfant et les sortilèges. Depuis, il enchaîne les rôles — Candide (rôle-titre), La Traviata (Gastone), Don Giovanni (Don Ottavio), La Flûte Enchantée (Monostatos), Le Barbier de Séville (Almaviva) — avec une fluidité qui donne le vertige. Il excelle aussi dans le répertoire baroque, de Mercure dans Platée à Oronte dans Alcina, jusqu’au marin de Didon et Enée.

En juillet 2025, vous avez pu l’applaudir dans le rôle de Pang (Turandot) au Château de Linières à Ballée — personnage à la fois grinçant, lyrique et désabusé, où il fait briller sa musicalité et son sens du théâtre.

Quant à l’opérette, il y revient avec plaisir — Offenbach, Delibes, Lecocq — en virtuose des codes qu’il démonte et réinvente. Mais son terrain de jeu favori reste l’opéra, notamment Mozart et Rossini.

Mais Hugo ne se contente pas de chanter juste et beau. Il joue. Il incarne. Il s’engage. Formé à la méthode Meisner, il multiplie les projets scéniques et cinématographiques (Becoming Lagerfeld). Il chante aussi pour les autres : Nuit Blanche, UNESCO, projets solidaires autour de l’autisme. Et puis il voyage — récemment en Chine et à Taïwan avec Les Misérables en concert.

Hugo Tranchant est ce genre d’artiste qu’on ne remarque pas seulement : on s’en souvient. Et ce n’est pas un miracle. C’est du métier. Et du talent.

 

Mathilde Pianfetti

« La Lumineuse »

Soprano

Un éclat. Une douceur. Un sourire dans la voix. Mathilde Pianfetti ne chante pas : elle irradie. Avec son timbre clair comme une matinée d’été à Tarbes – sa ville natale –, elle glisse du lyrique à la chanson, du sacré au théâtre avec une élégance désarmante. Une voix éclairante, oui, mais jamais lisse : pleine de nuances, d’intention, de vie. Et quand elle parle de Ode to My Family des Cranberries, tout s’éclaire. Chez elle, émotion et précision ne font qu’un.

Formée au CRR de Paris (2017–2023), DEM de chant en poche, CEM de piano en bandoulière, elle n’attend pas qu’on la programme pour exister : elle écrit, met en scène (Jean et BéatriceCompagnons de voyage), et chante dans Syllepse, ensemble vocal a cappella mêlant musiques anciennes et contemporaines. Elle transmet aussi, avec bonheur, en tant que professeure à Rennes.

Sur scène, elle incarne First Witch dans Didon et Enée (au théâtre N. Loraux à Paris, en 2023), chante plusieurs airs de Purcell, dont La Folie d’Altisidora (BarockOpera à Dinard, en 2024), et devient Prince Caprice dans Le voyage dans la Lune d’Offenbach (à Trébeurden, en 2024). En Suisse, elle crée un conte musical pour chœur amateur (Summervoices de Fribourg, en 2024).

Et hors scène ? Elle grimpe. Littéralement. Passionnée d’escalade, lectrice insatiable, amoureuse de l’océan même en hiver… Mathilde Pianfetti est de ces artistes dont la voix ne s’éteint jamais. Elle résonne. Elle éclaire.

 

Stanislas de la Vergne

« L’Enchanteur »

Basse

Certaines voix vous secouent. D’autres vous caressent. Et puis il y a celle de Stanislas de la Vergne : elle vous emmène. Avec son timbre de basse chantante — riche, souple, d’une musicalité enveloppante — il vous conduit d’un monde à l’autre, comme un magicien d’époques sonores. On l’écoute et on croit entendre une confidence murmurée par Monteverdi, une prière de Schütz, ou un souffle romantique signé Berlioz. Rien d’ostentatoire. Tout en suggestion. Voilà pourquoi on l’appelle “l’Enchanteur”.

Originaire de Châteaubourg, il poursuit sa formation vocale à La Roche-sur-Yon dans la classe de Brigitte Lafon, tout en étudiant le droit — parce que la rigueur nourrit l’interprète.

Il découvre alors aussi la direction : à peine vingt ans, et déjà à la tête du chœur des étudiants de Vendée, qu’il guide dans le Requiem de Fauré, le Miserere d’Allegri et autres merveilles vocales.

En 2020, il entre à l’École Normale de Musique de Paris-Cortot, dans la classe de Francis Dudziak.

Diplômé en 2022 pour un parcours allant de Schubert à Aboulker, il y poursuit un Artist Diploma couronné d’un Premier Prix avec les félicitations unanimes du jury, autour d’un programme centré sur l’opéra et l’épopée de Don Quichotte, dans la musique française du XXe siècle.

Dernier sort jeté ? Sa nomination en juin 2024 à la tête de la Maîtrise de la Cathédrale de Laval. Car Stanislas ne se contente pas de chanter : il transmet, il structure, il inspire. Bref, ne vous fiez pas à son calme apparent : juste sous la peau, opère un enchanteur.

 

Jeanne Leray

« La Frémissante »

Comédienne

Il y a des présences qui s’annoncent doucement, mais qu’on n’oublie pas. Jeanne Leray fait partie de celles-là. Elle entre sur scène, et déjà quelque chose vibre. Une attention, une tension, une promesse. Elle ne force rien, elle laisse advenir. C’est justement ce frémissement-là qu’on aime chez elle.

Encore jeune, mais déjà engagée dans plusieurs aventures scéniques, elle fait ses premiers pas dans L’Heure Exquise en 2023. En 2024, elle y joue les gitanes et rejoint Carmen, une sincérité de jeu qui fait mouche ! On l’a vue aussi au Rocher Portail, dans une forme immersive, preuve d’une capacité à jouer avec l’espace, le public et l’instant.

Chez Jeanne, chaque apparition compte. Elle travaille en finesse, construit avec soin, et son jeu ne demande pas d’artifice : il repose sur l’écoute, le rythme, la présence. Alors oui, son parcours commence et il frémit, déjà de belles promesses.

Et hors scène ? Patins aux pieds, elle trace des arabesques sur la glace (et parfois quelques bleus en coulisse). Chez elle, quatre chats règnent sur le canapé pendant qu’elle explore des mondes parallèles : MinecraftAnimal CrossingGenshin ImpactAssassin’s Creed… Petite, elle jouait Shakespeare et monologuait sur le pain — aujourd’hui, elle compose avec justesse, dans un jeu tout en nuances.

 

Envel Bodin

« L’Exaltant »

Comédien

Ce jeune étudiant en art dramatique au conservatoire de Vitré, Envel Bodin dégage une énergie brute, un feu qui électrise la scène — impossible de l’ignorer. Sa présence, encore en chantier, fait déjà vibrer l’air d’une intensité qui accroche. Au fil des productions — mises en scène collectives, lectures dramatiques — il expérimente, joue des rôles aussi variés qu’inattendus. Chaque répétition est une étape pour cet acteur en devenir, une montée en puissance. On sent une force et une envie de s’imposer, tout en s’acharnant à maîtriser techniques et répertoire. « l’Exaltant », c’est lui, ce frisson vivant qui rend chaque scène plus dense.

Côté rôles, il ne fait pas dans la prudence : dans Macbeth (juin 2025, au conservatoire de Vitré), il enchaîne le capitaine — tout en bravoure blessée —, l’une des sorcières — joyeusement inquiétante —, et Seyton — discret mais chargé d’ombre. En juin 2024, il incarne Mac la lame, un déménageur brut de décoffrage dans l’Opéra de quat’sous, de Brecht au sein d’une version de rue où il faut autant projeter que s’imposer. En juin 2023, il se glisse dans la peau du tisserand du Roi nu d’Evgueni Schwartz : escroc accompli et pivot comique, assaisonné d’un double langage et d’un sourire en coin. Insatiable, il investit en avril 2025 une lecture de lettres de la seconde guerre mondiale — parce qu’il aime aussi les ambiances pas moins intenses, mais plus calmes… parfois.

Entre un air de guitare et une séance de peinture, et comme si ça ne suffisait pas, il suit depuis 2023 des cours de chant lyrique dans la classe de Véronique Macé. Oui, sa palette s’élargit… et pas qu’un peu. On vous avait prévenus : exaltant.

 

Hermine Schmitt

 « L’éclectique »

Soprano

Après quelques années de piano à Châteaubourg avec Yasmina Bernery, Hermine commence le chant pendant ses années de collège sous la direction de Boris Mychajliszyn. Actuellement élève du conservatoire de Vitré Communauté, elle poursuit le piano avec Charlotte Brosseau-Rabourdin et le chant lyrique dans la classe de Véronique Macé. Depuis 2 ans, elle explore également les musiques actuelles avec Florent Gross, révélant une certaine polyvalence.

Chanteuse du groupe électro-rock-pop Burning, elle allie puissance vocale et énergie scénique, portée par une passion sincère pour la musique et la création.

Curieuse et engagée, Hermine nourrit aussi un goût marqué pour la culture nippone, l’écriture, la composition musicale et… le code informatique — autant de facettes qui enrichissent son univers artistique. Après des apparitions pleines de fraîcheur dans l’Heure Exquise « Offenbach », puis « Carmen » de Bizet, la revoici dans Mozart. « L’éclectique », parce que sa voix comme son esprit croisent les genres et les disciplines, sans compromis et surtout sans limites !

 

@EllaEllijah

Sarah Rodriguez

« La Cristalline »

Soprano

Vous entendez ces trilles qui bondissent, pétillent, éclatent comme des bulles ? Non, ce n’est pas votre téléphone (quand même !) : c’est Sarah Rodriguez, soprano à la voix claire comme un torrent genevois au printemps – et oui, car c’est là qu’elle a grandi. Sa technique, travaillée jusqu’au naturel, a été polie dès la Maîtrise de l’Opéra de Genève, affûtée à l’IRVEM, puis sertie de diplômes sérieux (Licence en musicologie, DU de Coach Vocal, Diplôme National Supérieur de Musicienne du Pont Supérieur de Rennes). Bref, elle sait ce qu’elle fait… même quand elle joue les anges farceurs.

Ses aventures scéniques ? Un grand écart maîtrisé entre Versailles (Penthée, Érigone), Potsdam (L’Europe Galante), Bastille (Les Fêtes d’Hébé), Rennes (OrfeoMonsieur ChoufleuriDernier lieuLa Flûte enchantée), Vivonne, Lavaur, et jusqu’aux festivals où l’on chante Offenbach comme on respire.

Offenbach, d’ailleurs, l’a souvent réclamée : prix spécial à Lavaur 2019 (rôle de Léa Silly), Cupidon (Orphée aux Enfers), Gabrielle (La Vie parisienne), Rosita (Un mari à la porte). Sans oublier Mozart (Première Dame de La Flûte enchantée), Rossini (Rosina en 2025) et même Graun (Britannicus, création 2024-2025).

En plus d’accumuler les rôles et prix (quatre distinctions internationales en poche, excusez du peu), Sarah aime porter l’opéra hors des sentiers battus : cofondatrice de Lyrisme de Rue, elle joue volontiers sur les pavés, dans les jardins et autres lieux improbables, prouvant qu’un contre-ut peut parfaitement résonner entre deux façades.

Si vous l’avez déjà entendue dans l’Heure Exquise 2023 (« Offenbach ! »), vous savez que sa voix peut à la fois faire rire, émouvoir, et donner envie de lever un verre. Et si vous ne l’avez pas encore vue… prenez vos places pour 2025 : ses vocalises ne préviennent pas, elles arrivent, et elles sont contagieuses !

 

À venir

  • Arnaud Leray (de la Cie du Théâtre des Présages), comédien et metteur en scène

 

Dans le rétro… L’Heure Exquise 2021, 2022 et 2023

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