Il ne sera jamais reproché à une victime de violences intra-familiales parvenant à quitter son foyer de s’être échappée sans attestation.
En cas d’urgence, les canaux habituels d’alerte restent opérationnels
Pour tout cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d’une intervention sur place, contacter les services de première urgence. Le 17 doit être le moyen de contact utilisé en cas d’urgence. Il permet une action rapide de la police ou de la gendarmerie et que tout soit mis en place pour protéger la ou les victimes. Les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15) restent mobilisés pour les situations d’urgence.
La plateforme de signalement des violences sexuelles disponible sur arretonslesviolences.gouv.fr
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, elle permet de dialoguer avec des forces de l’ordre formées aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée. Chacun peut diriger les victimes de violences conjugales vers cette plateforme, plus adaptée à la période.
Le 3919, numéro d’écoute national, est disponible
Une écoute à distance a été mise en place.
Un numéro d’urgence a été créé pour alerter par sms : le 114.
La ligne est ouverte du lundi au samedi de 9h à 19h.
Le CDAS de Vitré assure toujours accueil et écoute : 02 90 02 92 10.
L’accueil d’urgence n’est pas interrompu
Les accueils de nouvelles femmes par des associations locales et des centres d’hébergement d’urgence peuvent se poursuivre dans le respect des mesures barrières.
Les pharmacies peuvent aussi recueillir les alertes
Durant la période de confinement, les victimes de violences intra-familiales peuvent se rendre dans la pharmacie la plus proche de leur domicile, où elles seront accueillies et où l’alerte sera immédiatement donnée auprès des forces de l’ordre.
Afin de prendre en charge au plus vite les victimes, les forces de police et de gendarmerie ont reçu consigne d’intervenir en urgence pour les appels provenant des pharmacies.
Ce dispositif permet :
- une alerte efficace et discrète vis-à-vis de la personne violente ;
- une prise en charge rapide des victimes ;
- le dépôt de plainte, le début de l’enquête judiciaire et la recherche de solutions de mise à l’abri des victimes malgré le confinement.